Le pouvoir d’achat représente l’ensemble de biens et d’autres services marchands qu’un revenu peut avoir. En d’autres termes, le pouvoir d’achat est la capacité des revenus à effectuer des achats aux prix différents. Un pays disposant d’un pouvoir d’achat augmenté contribue naturellement au développement du pays. De ce fait, plus il y a un grand écart entre les revenus et le prix des services marchands, plus le pouvoir d’achat devient intéressant. En 2021, L’Allemagne, par exemple, est classé premier pays disposant du meilleur pouvoir d’achat.

Dans cet article, on vous donne des idées pour calculer convenablement un pouvoir d’achat.

Comment se fait le calcul du pouvoir d’achat ?

L’évolution du pouvoir d’achat se présente avec l’écart qui se trouve entre le niveau des revenus des ménages et le niveau des prix. En effet, quand il y a une hausse des revenus par rapport à celle des prix disponibles sur le marché, le pouvoir d’achat augmente. Dans le cas contraire, le pouvoir d’achat diminue quand les revenus des ménages sont inférieurs aux prix des services marchands.

Pour mesurer l’unité de consommation, certains indices sont pris en considération :

  • le premier adulte est calculé par 1 UC ;
  • une personne de plus de 14 ans supplémentaire est calculée par 0,5 UC ;
  • un enfant qui ne dépasse pas 14 ans est calculé par 0,3 UC.

Si on prend en compte ces unités, on calcule l’unité de consommation d’une famille composée de deux adultes (un couple), d’une personne de 16 ans (un adolescent) et d’une personne de 10 ans (un enfant), on trouve 2,3 UC (1 UC pour le premier parent, 0,5 UC pour la deuxième personne (adulte), 0,5 UC pour l’adolescent et 0,3 UC pour la personne qui ne dépasse pas 14 ans).

Comment mesurer les revenus pour trouver le pouvoir d’achat ?

Pour mesurer le pouvoir d’achat des ménages, il est indispensable de prendre en considération les revenus de chacun. En effet, vous prenez en compte tous les revenus d’activité, notamment ceux qui sont augmentés avec les offres sociales et diminués aussi avec les différents impôts.

Par ailleurs, les revenus d’activité consistent à :

  • des revenus du travail (le salaire des employés, les différents honoraires pour les professions indépendantes, les revenus des commerçants, des artistes et des entrepreneurs) ;
  • des revenus des biens personnels (loyers perçus, dividendes, intérêts, …).

L’évolution des prix dans le pouvoir d’achat

L’indice de prix qui est utilisé pour mesurer le pouvoir d’achat des ménages à l’échelle nationale, représente l’indice de la dépense de consommation des ménages. Il y a une différence entre cet indice et celui des prix à la consommation (IPC). Il prend en compte les évolutions de l’ensemble des prix correspondant aux besoins des ménages (IPC). Toutefois, il ne donne pas le même poids tout le temps.

Dans certains cas, il utilise un poids beaucoup plus élevé aux loyers que l’IPC (voire plus du double). En d’autres termes, en comptabilité nationale, on constate que les ménages propriétaires peuvent consommer le prix d’un logement, comme c’est le cas des ménages locataires.

Quelles formules utiliser pour calculer le pouvoir d’achat ?

Il y a deux formules permettant de mesurer le pouvoir d’achat d’un ménage. Vous pouvez utiliser les méthodes suivantes :

  • diviser les revenus ou le salaire du travail par le coefficient multiplicateur des prix ;
  • diviser les mêmes revenus par l’indice des prix et multiplier le tout par 100.

De ce fait, le pouvoir d’achat d’un ménage avec un salaire de 1 320 euros est de 1245,28 euros, et cela, si on divise ces revenus par 106 (l’indice des prix en 2015) et le tout multiplié par 100.

Quels critères prendre en compte pour calculer le pouvoir d’achat ?

Le calcul du pouvoir d’achat arbitrable se fait à partir du revenu arbitrable. En effet, le revenu obtenu après avoir déduit les autres dépenses pré-engagées, celles qui sont indispensables pour chaque ménage à court terme à l’instar du prix d’un loyer ou celui des assurances.

Le revenu disponible brut représente le revenu des ménages qui sert à consommer ou investir suites aux opérations de redistribution, comme les prestations sociales et celles des impôts.

Par ailleurs, ce sont les dépenses de consommation finale, plus le montant du pouvoir d’achat arbitrable et celui des revenus disponibles bruts qui ont des évolutions similaires.