Le pouvoir d’achat évalue la quantité de divers biens et de multiples services qu’un ménage peut avoir, compte tenu de son revenu. La hausse des prix en dessous du revenu disponible entraîne une augmentation du pouvoir d’achat. À long terme, il est possible d’observer des améliorations considérables du pouvoir d’achat des ménages si les revenus sont augmentés, mais ceux-ci peuvent aussi s’avérer être particulièrement bas dans certains cas. Qu’entendons-nous exactement par le pouvoir d’achat des ménages ? C’est ce que nous allons voir ensemble aujourd’hui !

Le pouvoir d’achat des ménages, qu’est-ce que c’est ?

Le concept économique de pouvoir d’achat doit être considéré comme étant un ensemble constitué de plusieurs éléments, à savoir :

  • De son ménage ;
  • De sa consommation ;
  • De ses revenus.

Pour cette raison, l’INSEE précise que « le pouvoir d’achat est donc la quantité de biens et de services que le revenu donne la possibilité d’acheter ». Ainsi, le pouvoir d’achat est alors calculé sur la base des revenus primaires, y compris les revenus mixtes, plus les plus-values, moins les prélèvements obligatoires éventuels.

De ce fait, il est tout à fait possible d’évaluer le pouvoir d’achat à partir du revenu qui est disponible dans un ménage, notamment sa proportion consommée. En d’autres termes, il s’agit de la part du revenu qui est disponible et qui est affectée à la consommation plutôt qu’à l’épargne. Dans le but de connaître son évolution quantitative, il faut l’analyser sur une période de temps donnée.

Les résultats de l’évolution

Au vu des résultats, il convient de s’interroger sur les différentes variables existantes, on parle ici de l’évolution des revenus des ménages ainsi que l’évolution des prix. Pour fournir une analyse approfondie de l’évolution du pouvoir d’achat, l’Insee a introduit la méthode de l’unité de consommation. Il faut savoir qu’il s’agit d’un système de pondération qui assigne un coefficient à chaque membre d’un ménage, permettant ainsi de comparer les niveaux de vie de différentes structures de ménage, et ce, selon les revenus.

Quel est le lien entre la décision de prix et le pouvoir d’achat ?

Il faut savoir qu’une augmentation des prix inférieurs à une augmentation des revenus est un élément qui est favorable aux consommateurs, parce qu’elle entraîne une certaine augmentation de leurs pouvoirs d’achat.

Au contraire, lorsque les prix augmentent plus rapidement que le taux de revenu, le pouvoir d’achat dans ce cas diminue. Ainsi, pour en estimer l’impact sur le pouvoir d’achat et pouvoir déterminer sa variabilité, il est nécessaire de comprendre la formation des prix du marché.

Le prix est le résultat de la correspondance entre la demande (donc la quantité d’un produit qu’un acheteur est prêt à acheter) et l’offre (c’est-à-dire la quantité d’un produit qu’un vendeur est prêt à mettre sur le marché à un prix présenté). Lorsque le prix d’un produit baisse, les consommateurs auront plus tendance à vouloir l’acheter.

Qu’en est-il du phénomène de l’offre et de la demande ?

Ce phénomène correspond à la théorie de l’offre et de la demande, dans laquelle les acheteurs et les vendeurs réagissent de manière contraire lorsque les prix fluctuent sur le marché. C’est en général réel, mais dans quelques cas, ce mécanisme ne s’applique pas. En effet, le fait d’augmenter ou de baisser le prix d’un produit particulier n’entraîne pas obligatoirement un changement du pouvoir d’achat.

Les mouvements de haut en bas n’affectent pas le marché. Sachant que la demande peut augmenter en conséquence (notamment en cas de pénurie), il est dans la majorité des cas assez facile d’augmenter le prix des produits, sans pour autant perturber le comportement des consommateurs vis-à-vis de ces mêmes produits.

Dans ce cas, contrairement aux matières premières, les matières ordinaires, elles, ont une élasticité de prix élevée. La réponse de la demande est inversement proportionnelle à la variation de prix, autrement dit :

  • à mesure que les prix augmentent, la demande de biens diminue ;
  • dans le cas où le prix baisserait, la demande pour les biens augmenterait.

Cependant, si le revenu n’augmente pas proportionnellement, les ménages doivent prendre des décisions pour limiter la consommation d’autres biens. En conséquence, l’argent supplémentaire qui est d’habitude dépensé sur les marchandises “plaisir” se traduit par des chiffres négatifs.