Responsable, pour l’IFOCOP, des relations avec les prescripteurs, Amandine Faucher a longtemps travaillé en tant que consultante pour un cabinet de conseil en ressources humaines. Elle en conserve une approche humaine et spécialiste qui lui permet aujourd’hui d’accompagner les candidats à la mobilité professionnelle dans la bonne direction, notamment quand un passage par la case formation s’impose.

Amandine, en lien avec les structures partenaires de l’IFOCOP, vous animez régulièrement des réunions d’information à destination des salariés en période de mobilité professionnelle. Quel est alors votre message à leur attention ?

Le message s’adapte bien évidemment à l’auditoire, mais je commence par rappeler une chose essentielle : se reconvertir, ça ne s’improvise pas. Cela demande de la réflexion, du temps, un certain travail de préparation, des sacrifices… C’est un acte d’engagement. On ne se réveille pas un beau matin en se disant « Ha tiens, et si je changeais de métier ? ».

Admettons que ce soit le cas.

Dans cette éventualité, pour éviter toute déconvenue, je conseille vivement de s’informer de la réalité du marché et des ajustements à opérer en conséquence pour que la reconversion devienne un levier d’employabilité. Cela va vous paraître peut-être un peu surprenant, mais je réponds souvent aux futurs