Précisions sur le dispositif en 2022→

En 2021, de nouvelles mesures ont été prises quant au chèque du pouvoir d’achat, plus connu sous le nom de chèque alimentaire. C’est depuis septembre dernier que ce chèque alimentaire a été remis aux familles qui en ont besoin.

Le chèque alimentaire est une aide qu’a fourni l’État aux familles à minimas sociaux (environ 9 millions de personnes) afin de protéger leur pouvoir d’achat. Ce sont d’ailleurs les principales mesures prises par le gouvernement.

Qu’est-ce que le chèque du pouvoir d’achat ? Quel est son montant ? À qui est-il versé ? Nous vous expliquons tout cela dans cet article.

Qu’est-ce que le chèque du pouvoir d’achat ?

La plupart des familles françaises (4 millions de familles) modestes se sont retrouvées en difficulté cette année, et pour cause, l’inflation de 5,5 % qu’il y a eu. Afin de les aider, l’État a annoncé qu’il versait à ces familles une nouvelle aide financière pour améliorer et augmenter leur pouvoir d’achat, et c’est le chèque alimentaire.

Le gouvernement avait envisagé le chèque alimentaire depuis 2021 et a bien étudié ce projet avant de le mettre en place. Cependant, le chèque alimentaire ne s’intégrera pas au projet de loi sur le pouvoir d’achat. En effet, il y a eu un vote dans lequel l’État a décidé de donner ce chèque en septembre.

Le chèque alimentaire ressemble beaucoup à la prime qui a été versée en mai 2020 ainsi qu’en novembre de la même année. Tous les bénéficiaires du chèque du pouvoir d’achat seront libres dans leurs dépenses alimentaires.

En plus du chèque alimentaire, dans les prochains mois, une autre aide pourrait être versée pour faciliter l’achat des produits alimentaires bio, locaux et frais. Cela afin d’encourager les gens à améliorer leur alimentation.

Qui sont les personnes concernés par le chèque du pouvoir d’achat ?

Le chèque alimentaire est réservé aux :

  • personnes bénéficiaires du RSA (le Revenu de Solidarité Active) ;
  • personnes qui bénéficient de l’APL (Aide Personnalisée au Logement) ;
  • personnes de l’AAH (l’Allocation Adulte Handicapé) ;
  • étudiants qui perçoivent la bourse du Crous ;
  • personnes de l’ASPA (minimum vieillesse) ;
  • étudiants en situation de précarité.

Pour les personnes susmentionnées qui bénéficient d’autres aides alimentaires, elles ne bénéficieront du chèque alimentaire qu’une seule fois.

Quel est le montant du chèque du pouvoir d’achat ?

Le montant du chèque du pouvoir d’achat est de 100 € par maison. De plus, 50 € seront rajoutés pour chaque enfant à charge. Par exemple, pour un couple qui a 3 enfants, il percevra 100 € pour le chèque alimentaire puis 150 € pour leurs trois enfants.

Selon ce que nous savons, le projet du chèque alimentaire a coûté environ 1 milliard d’euros. D’ailleurs, si on remarque bien, le chèque du pouvoir d’achat est moins élevé que la prime du Covid qui a été versée en 2020.

Comment le chèque du pouvoir d’achat sera-t-il versé ?

Le chèque alimentaire est directement versé aux concernés sur leurs comptes bancaires, ils ne devront d’ailleurs faire aucune démarche pour en bénéficier. Il sera versé en une seule fois. Septembre dernier, c’étaient les CAF qui se sont chargés de verser le chèque alimentaire aux bénéficiaires.

En ce qui concerne les étudiants qui perçoivent l’aide du Crous ou les boursiers, c’est le Crous qui se charge de leur verser le chèque alimentaire.

Quels sont les aliments à se procurer avec le chèque du pouvoir d’achat ?

Le gouvernement rencontre des difficultés d’ordre technique concernant :

  • la liste de produits concernés (légumes, fruits, produits bio, etc.) ;
  • les lieux d’achat (marchés, petits commerces, supermarchés, etc) ;
  • les modalités d’attribution.

Il semblerait que le chèque alimentaire s’inspire des tickets-restaurants, mais que les produits favorisés se distinguent des autres. Cela encourage donc les foyers modestes à consommer plus de produits sains, notamment des fruits et des légumes.

Pour que les Français les plus modestes puissent accéder aux meilleurs aliments, on cherche à intégrer des aliments locaux, qui soient d’origine végétale et animale, mais surtout pas transformés. On tient également compte de l’opposition existante entre les différentes filières agricoles. Idéalement, les aliments concernés devraient tout regrouper, tant les fruits et les légumes bios que les aliments du commerce peu transformés qu’on consomme au quotidien.