Mauvaise chute dans les escaliers du bureau, malaise en effectuant le chargement d’un camion, intoxication provoquée par la détérioration des appareils de chauffage… Dès lors que l’accident, survenu “par le fait ou à l’occasion du travail”, a provoqué des blessures ou d’autres affections, le salarié bénéficie d’une indemnisation particulière et avantageuse.

La législation ne se limite pas à ces cas-là… Quand le salarié décède à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, c’est au tour des proches d’obtenir une indemnisation par le biais du versement d’une rente.

Les premières démarches à effectuer à la suite de l’accident : l’employeur fait une déclaration auprès de la caisse primaire d’assurance maladie dans les 48 heures (dimanche et jours fériés non compris). Celle-ci procède à une enquête pour vérifier qu’il s’agit bien d’un accident professionnel, et non pas privé. Puis elle envoie une notification à la famille de la victime (conjoint notamment) et, éventuellement, lui demande des renseignements complémentaires.

Enfin, elle verse la rente aux proches qui y ont droit. Si nécessaire, la Fédération nationale des accidentés du travail et des