Le pouvoir d’achat représente l’ensemble de biens et d’autres services marchands qu’un ménage a la capacité d’effectuer. En d’autres termes, le pouvoir d’achat est la capacité des revenus à faire  différents achats. Un pays disposant d’un pouvoir d’achat élevé contribue naturellement à son développement. De ce fait, plus il y a une grande différence entre les revenus et le prix des services marchands, plus le pouvoir d’achat devient intéressant.

Dans cet article, on vous donne des idées pour mieux comprendre l‘augmentation du pouvoir d’achat.

Comment estimer l’augmentation du pouvoir d’achat ?

On a constaté que durant ces dernières années, le pouvoir d’achat a relativement augmenté. En revanche, la plupart des Français pensent qu’il y a une stagnation, voire une diminution de leur pouvoir d’achat. Vous devez savoir qu’entre 1960 à 2021, la capacité d’achat des Français est multipliée en moyenne par 5,3.

Par ailleurs, entre les croyances des ménages et les chiffres liés au pouvoir d’achat que les économistes établissent pour chaque pays, le décalage peut être facilement remarquable. En effet, quand un statisticien fait une augmentation du pouvoir d’achat, le ménage remarquera qu’à la fin du mois, il n’est plus capable d’obtenir les biens ou les services marchands qu’il aurait pu acheter en comparant à quelques mois de cela.

De ce fait, c’est l’évolution, notamment l’augmentation du pouvoir d’achat en lui-même, qui intéresse les économistes, les ménages et les politiques.

Il est important de souligner que l’INSEE (l’Institut National des Statistiques et des Études Économiques) ne fournit aucun détail par rapport à l’évolution du pouvoir d’achat de chaque ménage. Pour estimer l’évolution du pouvoir d’achat de chacun, il est donc recommandé de recourir à des convertisseurs ou simulateurs qui se trouvent sur des sites internet.

Quelles notions prendre en compte pour estimer une augmentation du pouvoir d’achat ?

L’évolution du pouvoir d’achat est tout simplement liée à celle des revenus (le salaire du travailleur, son capital, les différentes prestations familiales et sociales, etc.) et des prix des services marchands.

De ce fait, si l’augmentation des revenus est élevée par rapport à celle des prix, le pouvoir d’achat sera naturellement plus augmenté. Dans le cas contraire, le pouvoir d’achat sera baissé si les prix des services marchands sont supérieurs par rapport aux revenus.

Par conséquent, ce n’est pas l’augmentation des prix qui signifie forcément la baisse du pouvoir d’achat, notamment quand la croissance des revenus est supérieure à celle des prix.

Plusieurs notions permettent d’estimer l’évolution du pouvoir d’achat

  • l’inflation,
  • l’indice des prix à la consommation,
  • les dépenses pré-engagées.

L’inflation, c’est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se remarque par l’augmentation globale et durable des prix.

L’indice des prix à la consommation, ou l’IPC, est ce qui vous aide à faire une estimation de la variation des prix des différents achats, et d’autres services consommés par les ménages. C’est cet indice qui mesure l’inflation et qui permet le calcul de l’augmentation du pouvoir d’achat. Il détermine même l’évolution des prix des loyers et des pensions alimentaires.

Les dépenses pré-engagées sont élaborées par les ménages et ce sont des dépenses nécessaires et difficilement renégociables pour la plupart. Elles incluent le loyer, les factures d’électricité, les prix de l’assurance, les soins médicaux, etc.

Il est important de souligner que les revenus d’activité ne représentent pas le seul indice, pour mesurer le pouvoir d’achat des ménages et son évolution. Il est indispensable de prendre en considération les offres sociales et les différents impôts versés. On remarque donc que la mesure de l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages s’avère être complexe.

Quelles sont les mesures prises en compte pour l’augmentation du pouvoir d’achat ?

Suite aux revendications des gilets jaunes en France, plusieurs points sont pris en considération pour une augmentation du pouvoir d’achat :

  • supprimer les différentes taxes liées à l’habitation ;
  • augmenter le minimum de la vieillesse ;
  • imposer un crédit d’impôt sur les services à la personne ;
  • fournir des aides à la transition écologique à l’instar d’un chèque d’énergie, des certificats d’économie d’énergie, d’une prime à la transition écologique, d’une prime à la conversion, etc.

De plus, la loi a instauré trois mesures à prendre en compte pour augmenter le pouvoir d’achat :

  • une prime particulière de pouvoir d’achat donnée par les entreprises qui ne sont pas concernées par les cotisations sociales ;
  • l’exonération de cotisations sur le salaire se fait sur les heures supplémentaires ;
  • le taux de contribution sociale généralisée (CSG) sur les salaires de remplacement sont à 6,6 % pour quelques retraités.