De nos jours, le pouvoir d’achat fait partie du quotidien de beaucoup de Français. Il s’agit d’un outil statistique qui est développé et qui est utilisé par l’Institut national de la statistique et de l’économie (INSEE). Cependant, les émotions et les chiffres quotidiens sont souvent désynchronisés. A quoi correspond alors la notion de pouvoir d’achat exactement ? Que faut-il savoir sur la baisse du pouvoir d’achat actuel ? Nous allons voir tous ces points ensemble, dans l’article qui suit ! Focus !

Qu’est-ce que le pouvoir d’achat concrètement ?

Selon la définition donnée du pouvoir d’achat par l’INSEE, il s’agit d’un pouvoir qui est représenté par la quantité de biens et de services pouvant être achetés avec un revenu. Son développement est directement lié à l’évolution des prix et des revenus, que ça soit via :

  • travail ;
  • capital ;
  • prestations familles ;
  • prestations sociales.

Comme vous l’aurez compris, le pouvoir d’achat est, de ce fait, la quantité de biens et de services auquel votre patrimoine vous permet d’accéder. Le pouvoir d’achat dépend, dans ce cas, du niveau de revenu ainsi que des prix des produits indispensables à la vie de tous les jours.

Une variation du pouvoir d’achat représente ainsi la différence qu’il y a entre une variation du revenu du ménage et une variation des prix. Le pouvoir d’achat augmente si la hausse des prix reste sous le seuil des revenus. Sinon, dans le cas contraire, il diminue.

Par contre, si la croissance des revenus est plus forte que celle des prix, dans ce cas de figure, des prix plus élevés ne signifient pas nécessairement une perte de pouvoir d’achat.

Quelles sont les conséquences de la baisse du pouvoir d’achat ?

L’inflation a considérablement ralenti depuis avril 2004, mais un sentiment de hausse des prix est revenu en septembre de l’année dernière. Plusieurs études montrent que l’inflation a eu un impact négatif important sur le montant des dépenses de consommation finales des ménages (la perte est environ estimée à 0,7 point de pourcentage), de sorte que la courbe d’inflation perçue et la courbe d’inflation calculée divergent.

Le pouvoir d’achat par ménage est également resté stable durant plusieurs années. Les revenus salariaux n’ont augmenté que modestement, en particulier dans le secteur privé. Une légère baisse du pouvoir d’achat il y a quelques temps a cependant favorisé un sentiment de hausse des prix. De nouveaux comportements de consommation se font à cause de la hausse des anticipations d’inflation. Les consommateurs se contentent de l’essentiel et bannissent tout ce qui est superflu de leurs listes.

C’est un peu le même principe que pour le secteur bancaire avec des systèmes d’épargne. Si les intérêts du compte d’épargne sont inférieurs au taux d’inflation, le pouvoir d’achat du capital épargné est perdu d’office ! Vous l’aurez compris, le consommateur n’est pas maitre de son pouvoir d’achat, il ne fait que subir les dommages collateraux causés par la loi de l’offre et la demande du marché, mais aussi par la stabilité inquiétante des salaires.

Ce qu’il faut retenir sur la baisse du pouvoir d’achat

La baisse des prix dans le secteur des biens de consommation entraîne une baisse des volumes de vente. Pendant l’année 2004, les matières premières (produits agricoles et alimentaires) ont diminué de 1,4% en volume. Il est à noter que cette baisse n’a jamais été observée auparavant.

Dans une période de faible croissance du pouvoir d’achat, les décisions des ménages sont délicates. L’alimentation représentant une part de plus en plus réduite du budget des ménages (seulement 14,4 % en 2004), les baisses de prix dans les supermarchés sont invisibles pour les consommateurs. Il existe un ensemble de normes qui sont élaborées à l’échelle internationale et qui mesurent l’évolution du pouvoir d’achat des ménages d’une période à l’autre. La variation de pouvoir d’achat obtenue est la différence entre :

  • L’évolution du RDB (revenu disponible brut) ;
  • L’évolution du “déflateur”.

Les hausses de prix ont plus d’impact sur le pouvoir d’achat des trois quarts des Français. En particulier le prix de l’alimentation et de l’énergie, deux postes de dépenses pour lesquels les ménages s’attendent principalement à un soutien gouvernemental.