Le 25 décembre ne sera pas un jour de fête pour tout le monde. Sans prendre en compte les métiers de l’hôtellerie, de la restauration ni les services d’urgence ou médicaux, 9 % des femmes actives et 2 % des hommes actifs en France seront obligés de travailler le jour de Noël, selon un sondage* réalisé par le site Qapa. Parmi les sondés, 55 % des Françaises et 36 % des Français seraient d’ailleurs prêts à être en activité le 25 décembre, principalement pour une raison pécuniaire.

Mais l’employeur peut-il contraindre ses employés à travailler les jours de Noël et du Nouvel An ?

Le Code du travail reconnaît 11 jours fériés légaux, dont le 25 décembre et le 1er janvier (article L3133-1). Mais à l’exception du 1er mai, ils ne sont pas obligatoirement chômés. Seules l’Alsace et la Moselle disposent d’un régime d’exception, selon lequel les jours fériés sont, sauf dérogation, chômés (article L3134-13 du Code du travail).

Vérifier la convention collective

Ailleurs, un employeur peut donc légalement demander à ses salariés de venir travailler le 25 décembre et le 1er janvier s’il respecte les dispositions conventionnelles. En cas…