Lorsqu’il s’agit d’écrire, vous éprouvez certainement une angoisse assez répandue. Mais aujourd’hui, vous ne pouvez pas vous empêcher d’écrire. Au contraire, l’écriture est une évidence. Cependant, il n’est pas toujours aisé de rédiger de façon précise ce que l’on souhaite exprimer. Être compris sans ambiguïté et faire le choix des bons mots demande de l’expérience.

Contrairement à la parole, qui nous vient instinctivement au quotidien, l’écriture quant à elle, n’est pas un processus inné. Écrire est encore difficile pour nombre de personnes, puisqu’on est généralement seul face à une page vide, seul à connaître le résultat recherché. Écrire est donc effrayant ; une crainte due au manque de compétences en écriture. Vu les traces qu’on laisse en écrivant, ont à peur de laisser des indices négatifs, qui pourrait être un danger.

Écrire, c’est se mettre à nu face au regard des autres

En s’exprimant à travers l’écriture, «on s’expose, on prend le risque de donner à l’autre une image imparfaite de soi […]». Alors surviennent de nombreuses questions auxquelles l’on essaie le plus souvent d’apporter des réponses : est-ce que j’écris correctement ? Ai-je vraiment écrit ce que j’ai l’intention d’exprimer ? Mes lecteurs comprendront-ils ce que j’ai écrit ?

Une crainte présente et persistante sur la manière dont notre destinataire percevra notre écrit. Est-ce qu’il saisira clairement notre message ? Comment le jugera-t-il et lui prêtera-t-il l’attention nécessaire ?

Votre façon d’écrire demeure l’une des manières d’en apprendre un peu plus sur vous. Et c’est bien cela que redoutent la plupart de ceux qui se lancent dans l’expérience de l’écriture. Le regard des autres sur notre production. En fait, c’est la première chose qui nous gêne, vu cette appréhension universelle à être jaugée par les autres, à être analysée ou critiquée. Combien d’entre nous citent le syndrome de la « page blanche » pour illustrer les barrières qui nous empêchent de trouver des idées ou de l’inspiration ? Au final, cet obstacle se résume principalement à la peur, à la crainte de « mal écrire » ; du coup, cette crainte de montrer sans le vouloir nos imperfections aux lecteurs.

Nombreux sont ceux qui ont été marqués par leur parcours scolaire. De l’école primaire au lycée, nous avons tous ensemble pris part à des essais, des compositions, des dissertations, des rédactions, des explications de texte, etc. L’écriture a toujours été au cœur de notre éducation ; nos écrits généralement lus, corrigés, et parfois moqués par des enseignants.

Oublier le passé pour bien écrire

En tant qu’adultes, nous ressentons souvent cette crainte à être lu. Bien qu’il soit potentiellement important de nous faire lire, nous avons du mal à être probablement corrigés, commenté, publié, raillé. Que dira-t-on de moi à la lecture de mes écrits ? Quelle image vais-je donner aux lecteurs ? De plus, si le lecteur est mon patron, je ferais aussi mieux d’éviter de m’exposer et de laisser transparaître qui je suis. C’est ainsi que l’écriture peut encore faire peur lorsqu’on travaille au sein d’une entreprise.

Malgré le fait qu’écrire en entreprise soit effrayant pour bon nombre de personnes, il existe cependant des solutions. Nous devons « simplement » arrêter d’écrire comme enseigné à l’école. Oui, c’est absolument contre-intuitif, mais vrai. Écrire en entreprise n’a rien à voir avec les écrits littéraires. Vous n’avez pas besoin d’être talentueux. Tout d’abord, comprenez parfaitement les caractéristiques et les défis de l’écriture professionnelle, les méthodes et certaines compétences, en particulier la pratique. Il vous suffira de suivre ce processus et l’écriture ne vous fera plus peur.